Bienvenue au Wild Post

Pourrais-tu te décrire en quelques mots ?

Bonjour, je suis dev’, j’ai écrit mes premières lignes de code en 2003, cela fera 20 ans l'année prochaine. Suite à diverses expériences, je me suis orienté sur le développement web et vers la formation de développeurs.

Quelle est ta formation ?

J’ai fait un DUT informatique à l’IUT de Reims, option imagerie numérique, puis une licence pro’ dans la même spécialité. J’ai ensuite poussé jusqu'à une année de Master, que j’ai passée à l’étranger afin d'apprendre l’anglais.

En quoi consiste ton rôle à la Wild Code School aujourd’hui ?

Je suis formateur en JavaScript et en PHP à la Wild Code School de Reims, et j’ai depuis peu un nouveau rôle au sein de la Wild : je suis lead formateur pour toute l’équipe JavaScript du groupe, qui comprend 20 formateurs et teaching assistants en France et en Europe. Cela consiste à animer l'équipe et s'assurer de la qualité des contenus, définir le programme pédagogique pour être en phase avec le marché, mettre à jour les différents contenus de cours.

Pourrais-tu nous décrire une journée-type de ton travail à la Wild ?

Il y a d’abord le rituel du stand-up avec les élèves pour faire un tour de table, savoir où ils en sont, et me permettre de donner le fil conducteur de la journée et de la semaine, donner des informations importantes, guider les gens dans la formation. Ensuite, il s’agit d’animer des ateliers, des cours, des live-codings, aider à débugger des projets, et les réunions auprès des autres formateurs JavaScript.

Que répondrais-tu aux personnes, notamment des potentiels futurs Wilders, s’interrogeant sur la difficulté et l'intensité des cours pendant ces formations ?

On essaie au max de rendre accessible ces formations mais ça reste un métier difficile, il faut rentrer dans un autre univers et une autre logique. C'est surtout quelque chose qui demande de la persévérance et des nouvelles manières de réfléchir, au delà de toute compétence technique. Pour se lancer dans le métier de dev’, le plus important c’est la motivation et la persévérance.

Une petite présentation pour commencer ?

Je suis élève à la Wild. J'ai commencé il y a quelques semaines. Je suis issue d'une formation de graphiste, portée sur les arts plastiques.

Quels sont tes parcours universitaire et professionnel avant la Wild ?

Un Bac L option lourde et légère en arts plastiques, (8h par semaine). Ensuite j'ai fait une mise à niveau intensive arts appliqués. Puis un BTS design graphique, pas terminé et enfin une licence en arts plastiques. Côté travail, j'ai eu une opportunité dans la vente j'y ai fait 3 ans puis j'ai fait une rupture conventionnelle car je voulais partir sur du web design, le covid m'a donné le temps de réfléchir puis j'ai préféré partir sur le web. Le programme Déclics numérique de Diversydays offre une présentation et une ouverture du numérique aux femmes et c'est donc là que j'ai entendu parler de la wild Code School.

Qu'est-ce que la wild pour toi en quelques mots ?

La Wild m'apporte un nouvel outil à ma pallette et me permet de proposer plus tard une offre de compétences plus complète. C'est un tremplin pour accéder à la vie que je veux, telle que je l'entend, avec un métier qui me plaît ou je gère tout de A à Z.

Comment se passe la formation ?

Bien. Je suis très enthousiaste, il y a un mélange grisant quand on apprend du nouveau, on est toute excitée et toute stressée en même temps. C'est agréable et stimulant.

La formation te semble-t-elle difficile ?

C'est difficile mais on a des formateurs présents pour nous aider, c'est volontairement difficile pour nous faire avancer.

Qu'est-ce qu'une journée type ?

La journée commence avec le stand-up que j'apprécie, ça donne l'ambiance et le déroulé de la journée. Il n'y a pas vraiment de journée type mais plutôt une semaine type avec les matins réservés aux quêtes solos (mais avec aide des formateurs), puis les cours. C'est sympa d'avoir les choses dans ce sens là. Les journées passent très (trop) vite. J'aime beaucoup le rythme soutenu, ça tombe bien pour moi qui n'aime pas m'ennuyer.

Une petite pensée pour les futurs Wilders ou ceux qui voudraient se lancer mais hésitent ?

Lancez-vous ! C'est bien moins complexe qu'il n'y paraît et il y a tellement de choses à apprendre, la Wild c'est un déclic dans le processus d'apprentissage du code. On a la technique non pas pour apprendre un langage mais potentiellement tous. Ca a relancé ma curiosité.

Comment en es-tu arrivé à faire du développement web ?

Je baigne dans l'informatique depuis mes 6-7 ans, mon père est dev’, j'ai appris à décortiquer et à bidouiller les PC et le fonctionnement de Windows. Ensuite, j'ai fait de l'informatique au collège sur le Site du Zéro en autodidacte, avec comme objectif de gérer des conditions sur des jeux vidéos de gestion. Je suis revenu au dev’ pendant la crise sanitaire, je me suis demandé ce que je voulais vraiment faire de ma vie professionnelle et ça a été assez clair pour moi de m’orienter vers le web.

Ton cursus avant la Wild ?

J’ai suivi un cursus scientifique au lycée, option maths et mécanique théorique. Après le lycée, j’ai fait des missions d’intérim diverses. Ensuite, j’ai fait une prépa compétences à l’AFPA, puis une remise à niveau informatique à la Y Schools à Reims. Et enfin, j’ai intégré la Wild Code School en suivant la formation développeur PHP en 5 mois.

Comment tu as vécu ta formation à la Wild ?

Ça s'est très bien passé, c'est vrai qu'on tâtonne de temps en temps, mais j'étais à l'aise pendant les premières semaines grâce à ma remise à niveau info. Comme j'avais un peu d'avance sur certains de mes camarades, ils venaient facilement me voir pour me demander de l'aide. Ça m'a conforté dans l'idée de faire un stage de teaching assistant, et quand l'annonce a été postée en interne, je me suis tout de suite positionné. Pour revenir à la formation, c'est vrai que c'était intense, mais pas forcément difficile, même s'il y a eu 2 semaines en milieu de formation qui étaient très denses au niveau de la quantité des contenus. Ce qui change par rapport à un cursus scolaire classique, c'est l'ordre des apprentissages et c'est plus bienveillant. Je n'ai pas eu trop de mal car j'étais du genre à vite assimiler les contenus.

En quoi consiste ce rôle de Teaching Assistant ?

Avec Romain, le lead formateur, on se partage les missions de formateur : cours, workshops, live codings, entretiens techniques pour les futurs Wilders. Et je suis là pour aider les Wilders dès qu'ils en ont besoin, dans leurs projets ou les exercices. Je n'étais pas stressé pour la rentrée, sauf pour le premier cours et mon premier live coding, le "syndrome de l'imposteur" est revenu à ces moments-là. Et le bonus, c'est qu'ayant fait le cursus PHP à la Wild quelques mois plus tôt, je découvre une nouvelle techno durant mon stage: JavaScript.

Un petit conseil à donner à ceux qui hésitent encore à s’inscrire ?

Faites bien la formation gratuite de 10h sur le site de la Wild, elle permet de bien faire son tech challenge à présenter pour intégrer la formation. Il faut un peu de logique au départ, même si ça peut s'apprendre plus ou moins difficilement. C'est bien de faire un peu de pratique d'algorithmes de temps en temps: pour expliquer quelque chose à ta machine, il faut raisonner comme si tu expliquais à un enfant de 5 ans comment exécuter une action. L'algorithmie développe un côté pédagogue car il faut faire comprendre, donc lui apprendre, quelque chose à une machine. Encore un lien avec ma volonté d'enseigner ! La passion, on en parle souvent, mais ce n'est pas la motivation de tous, cependant il faut au minimum être curieux et savoir chercher les informations. Cette formation demande un certain budget et de mettre un peu sa vie en parenthèse pendant 5 mois, mais si c'est ce que tu veux, fonce !

Pourrais-tu nous dire quelques mots sur ton parcours professionnel ?

Je travaille en tant que responsable des affaires administratives pour la société Le Bloc qui gère le projet "Quartier Libre", et ce, depuis le début de l'aventure. J'ai travaillé auparavant pour un Apple Center et pour la société d'intérim Adecco, puis je suis retournée à la fac' pour faire un master après une validation des acquis professionnels. Ensuite j'ai travaillé dans un théâtre et une boite de production. Je suis rentré à l'association Velours auprès d'Arnaud Bassery, un des fondateurs, en octobre 2015 dans un rôle administratif. Il a ensuite fondé le Bloc dans la continuité de Velours et je l'ai suivi.<

Peux-tu nous en dire plus sur Quartier Libre ?

L'idée de départ est de créer un lieu où peuvent cohabiter tous les corps de métiers, des acteurs économiques et culturels différents, les résidents sont consciencieusement choisis. Il y a eu fin 2016 une première expérience de 3 mois dans cette logique près de la Cathédrale, Arnaud Bassery a ensuite créé la SAS Le Bloc pour renouveler le concept. Après une étape dans les locaux de la Capsule à la Chambre de Commerce et d'Industrie de la Marne, Quartier Libre occupe depuis juin 2018 deux nouveaux locaux de 1000m2 chacun : La Petite Halle rue Vernouillet qui contient un bar et une salle de concert, et le QG rue Saint-Brice, là où est basée la Wild encore aujourd'hui et un certain nombres d'entreprises variées.

Quelles sont les autres activités du Bloc ?

Le Bloc ne se fixe pas de limite dans ses activités, ce qui nous a par exemple amené à travailler sur un projet pour EDF qui consistait à créer une application de réalité augmentée sur des salons fonctionnant avec des casques de réalité virtuelle. On participe à des évenements, comme au Marché de Noël de Reims à l'époque ou encore au Cabaret Vert. Le Bloc a créé un espace événementiel à Reims en 2021 qui se nomme Magasin Libre, cela a duré tout l'été avec de nombreux concerts et autres événements. Il y a aussi plusieurs évenements chaque semaine à la Petite Halle: concerts, cours de danse, conférences, after works, soirées roller discos, un Rendez-Vous des Résidents et autres !

Comment la Wild Code School et Le Bloc en sont-ils arrivés à travailler ensemble ?

Le Bloc a été contacté par la Wild pour s'implanter à Reims en février 2018. À l'époque, nous étions dans les locaux de la CCI en attendant d'en trouver des nouveaux. La Wild a ensuite suivi Quartier Libre lors de l'implantation dans les locaux actuels rue Saint-Brice.

Quartier Libre accueille la Wild Code School et plusieurs sociétés liées à la tech', est-ce que Le Bloc cherche à développer la proximité avec ce milieu ?

Oui, effectivement, au départ l'impulsion a été donnée dans ce sens par les fondateurs et notamment par Maxime Valette co-fondateur du site et de la marque VDM, de BetaSeries et de 5euros, et qui a également des responsabilités au sein de la French Tech East.

Tu as parlé de ta reconversion professionnelle un peu plus tôt, aurais-tu un conseil à donner aux futurs Wilders qui en envisagent une ?

Il ne faut pas se mettre de freins. Il faut essayer de ne pas dire non quand on nous propose un projet, et donc savoir sortir de sa zone de confort. C'est important aussi de savoir s'entourer.